LA HYÈNE TACHETÉE

Souvent méprisée par les touristes et le grand public qui ne voient en elle qu'un charognard lâche et laid, la hyène tachetée est pourtant parmi les animaux plus intelligents de la savane africaine doté d'une structure sociale complexe lui permettant de se classer au second rang dans la hiérarchie des prédateurs terrestres africain juste derrière le lion. Elle possède d'ailleurs les mâchoires les plus puissantes de tous les carnivores terrestres qui lui permettent de broyer les os les plus gros. et Courageuse, elle n'hésite pas à se confronter aux lions, léopards et meutes de lycaons dans sa quête de nourriture. La hyène tachetée est la plus grande, la plus puissante et la plus prédatrice de tous les hyénidés qui comprennent également la hyène brune inféodée aux milieux arides d'Afrique australe et la hyène rayée dont l'aire de répartition s'étend de l'Afrique de l'est à l'Inde en passant par l'Afrique du Nord et qui sont toutes deux principalement des charognards. La hyène tachetée est répandu principalement en Afrique subsaharienne du Sénégal à l'Afrique du Sud en contournant le bassin du Congo où elle est absente. Elle est également quasiment absente du Sahara qui est le domaine de la hyène rayée et du désert du Namib où la hyène brune règne. Rare en Afrique de l'Ouest, elle est revanche relativement commune dans les aires de conservation d'Afrique orientale et australe.

 


Hyène tachetée (Harar, Ethiopie)

MENSURATIONS

Longueur : 95-165 cm
Hauteur au garrot : 75-85 cm
Poids : Femelle= 55-90kg ; Mâle=54-79 kg

ECOLOGIE

Habitat : Très adaptable, la hyène tachetée est capable de coloniser tous les milieux des semi-déserts comme le Kalahari ou le Sahel aux savanes arborées et zones montagneuses (massif du Bale, en Ethiopie et Aberdares au Kenya). On la trouve également aux abords des grandes villes comme à Addis Abeba ou Harar en Ethiopie. Elle évite en revanche les forêts denses humides et les vrais déserts comme le Sahara. On la trouve dans tous les écosystèmes de savane comme la savane d'herbes courtes. Elle est également présente dans certains écosystèmes forestiers comme les forêts sèches, le miombo et les forêts-galleries.

Nourriture : Prédateur opportuniste, la hyène tachetée se nourrit principalement d'ongulés de taille moyenne à grande. Elle peut se nourrir de petits animaux comme les rongeurs, lagomorphes, céphalophes, veaux d'antilopes et de gazelles surtout lorsqu'elle est seule. Malgré le fait que les hyènes tachetées vivent en clan pouvant atteindre plusieurs dizaines d'individus jusqu'à une centaine, les hyènes tachetées chassent souvent en solitaire ou en petits groupes de 3 à 5 hyènes. Une hyène solitaire est tout à fait capable de terrasser un damalisque adulte, un grand koudou mâle adulte ou un gnou mâle adulte de 250 kg mais cela reste exceptionnel. Pour ce faire la hyène tachetée, après avoir forcé l'antilope à la course grâce à son endurance supérieure, la hyène harcèle sa proie de morsures au bas-ventre. La proie finit souvent par s'effondrer en raison de la perte du sang et de la fatigue. Malgré la puissance de ses mâchoires conçues pour broyer les os, la hyène ne délivre pas de morsure fatale comme les félidés, elle finit par achever sa proie en la dévorant encore vivante ce qui ne contribue pas à améliorer son image auprès du grand public. Les hyènes tachetées du Masai Mara, ont mis au point une technique insolite pour chasser le damalisque. Une hyène tachetée solitaire attend qu'un damalisque s'assoupisse et s'approche le plus près possible en essayant de ne pas se faire repérer. A quelques mètres de sa future victime, elle se lance sur elle et saisit n'importe quelle partie du corps entre ses mâchoires et ne lâche plus avant que le damalisque se fatigue. Dans la plupart des cas, le damalisque finit par éviter les mâchoires de la hyène au dernier moment mais cette stratégie s'avère payante dans bien des cas. Si une hyène tachetée est donc capable d'abattre des poids de plus de trois fois son poids sans l'aide de ses congénères c'est non sans mal et il peut s'écouler plus d'une heure avant qu'une hyène solitaire ne parvienne à mettre à terre un gnou adulte. Les hyènes sont donc plus efficaces lorsqu'elles sont en groupe de trois ou quatre, notamment lorsqu'il s'agit d'abattre des proies coriaces et dangereuses comme les gemsboks adultes dans le Kalahari ou des zèbres adultes. Les études de Gus Mills dans le Kalahari démontrent que la participation de quatre hyènes tachetées au minimum sont nécessaires pour abattre une antilope combative comme le gemsbok dont les cornes peuvent embrocher une hyène. Pour les zèbres adultes, une dizaine de hyènes peuvent participer à une chasse. Lorsqu'elles chassent en groupe des grandes proies, les hyènes emploient la même méthode que le lycaon en forçant leurs proies à la course grâce à leur endurance supérieure mais leurs attaques sont beaucoup moins coordonnées et les hyènes gardent un comportement individuel. Arrivée à portée de la proie, elles la harcèlent de morsure au bas-ventre et à la croupe jusqu'à ce que la victime s'immobilise. Les hyènes l'attaquent alors de toute part et la mettent en pièce en quelques minutes. En duo ou en solitaire, les hyènes tachetées préfèrent souvent s'en prendre aux proies les plus vulnérables comme les jeunes antilopes ou les adultes invalides. Lorsqu'elles attaquent une jeune antilope défendue par sa mère comme un veau de gnou ou un jeune zèbre, une hyène distrait les adultes pendant que l'autre attrape le petit.

Les hyènes tachetées n'ont pas de proie de prédilection. Leur éclectisme et leur puissance leur permettent de s'attaquer à toutes les espèces d'antilopes du dik-dik à l'éland du Cap adulte. En général, elles s'attaquent aux antilopes de taille moyenne à grande les plus communes dans l'écosystème où elles vivent.  Les gnous, damalisques, bubales, les gazelles de Thompson sont donc des proies de prédilection en Afrique de l'Est, les gemsboks, gnous, bubales rouges et springboks sont les proies principales dans le Kalahari. Dans les savanes mésiques et boisées d'Afrique australe les impalas, les grands koudous, les nyalas, les cobes défassa et à croissant, les cobes lechwe sont souvent au menu. En dehors des antilopes, les zèbres et les phacochères sont également des proies communes. A l'extremité de leur régime alimentaire, les hyènes peuvent exceptionnellement s'en prendre des buffles adultes, des jeunes girafes, rhinocéros, hippopotames et éléphants.

Les hyènes tachetées sont également des charognards et n'hésitent pas à voler la proie d'autres prédateurs. A condition qu'elles soient très largement supérieures en nombre soit quatre hyènes pour un lion, les hyènes tachetées peuvent voler la proie d'une troupe de lions surtout en l'absence d'un lion mâle. De même, les hyènes tachetées tentent souvent de voler la proie des lycaons surtout si elles sont supérieures en nombre mais les lycaons sont souvent capables de les repousser grâce leur cohésion et leur défense coordonnée.  Une hyène tachetée solitaire sera généralement capable de voler la proie des léopards ou des guépards. En effet, les léopards étant des chasseurs solitaires, ils répugnent à engager le combat avec une hyène pour de la nourriture afin d'éviter les blessures qui pourraient affecter leur capacité à chasser, ces derniers ne pouvant compter que sur eux-mêmes. Il arrive cependant que les léopards, en particulier les mâles, repoussent une hyène solitaire et plus rarement un duo. Les guépards évitent les combats avec les hyènes pour les mêmes raisons qu'ils soient solitaires ou même en coalition. La capacité du guépard à se nourrir dépend entièrement de ses facultés à la course qui seraient réduites à néant s'il advenait une blessure à la suite d'une confrontation avec une hyène. La hyène tachetée étant par ailleurs plus puissante que le guépard. Sur les carcasses, les hyènes dominent tous les autres charognards à l'exception des lions. Les hyènes tiennent les vautours à distance. Elles tolèrent en revanche les chacals. Ces derniers sont par ailleurs capables de voler de la nourriture à une hyène solitaire s' ils sont en couple avec un chacal harcelant la hyène pendant que l'autre lui vole la nourriture. Contrairement à la légende, les hyènes tachetées sont avant tout des prédateurs, et c'est souvent les lions qui volent leur proie aux hyènes et non l'inverse.

Comportement et structure sociale : La structure sociale des hyènes tachetées est parmi les plus complexes du monde animal. Les hyènes vivent en clans pouvant comptant jusqu'à une centaine d'individus. Ces clans sont dirigés par une matriarche. Les hyènes femelles sont plus imposantes que les mâles et dominent ces derniers. Le clan occupe un territoire qu'il défend contre les clans adverses. Le nombre de hyènes présentes au sein d'un clan et la taille du territoire varie en fonction de la densité des proies. Plus les proies sont nombreuses, plus le territoire du clan sera petit (exemple du Cratère du Ngorongoro). A l'inverse plus les proies seront dispersées ou rares plus le territoire du clan de hyènes tachetées sera vaste comme dans le Kalahari. La défense du territoire est une des activités qui est effectuée en communauté. Les mâles et surtout les femelles marquent le territoire à l'aide d'une substance pâteuse blanchâtre émise par leurs glandes anales que les hyènes déposent légèrement en affaissant légèrement leur train arrière. Ces marques sont laissées aussi bien à la frontière du territoire qu'en son sein, dans la mesure où il permet également d'identifier individuellement chaque membre du clan.  Le clan patrouille également les frontières de leur territoire ce qui peut les amener à se confronter aux clans voisins notamment si une proie a été tuée au sein du territoire d'un clan étranger. En règle générale, le clan comportant un nombre de hyènes moindre laisse la place. Malgré le comportement territorial des hyènes, il arrive que des hyènes tachetées quittent leur territoire à la suite des troupeaux migrateurs traversant ce faisant le territoire de plusieurs clans.

La cohésion entre les membres du clan est maintenue à l'aide de rituels de cérémonie au cours de laquelle deux hyènes se tiennent en parallèle inversée et lèvent une patte arrière pour se renifler mutuellement les parties génitales. Un riche répertoire de cris est également utilisé pour la communication. Il serait vain d'essayer de les répertorier tous ici mais parmi les plus importants est le hurlement émis face au sol pour amplifier la réverbération du son et qui est surtout un cri de ralliement lorsqu'une proie a été tuée ou lorsqu'une hyène a besoin de renfort pour défendre une proie ou pour voler sa proie à d'autres prédateurs plus puissants et/ou en groupe comme les lions, les lycaons ou un grand léopard mâle récalcitrant. Le ricanement de la hyène est un signe de nervosité qui est émis lorsque les hyènes font face à des lions ou lorsque des individus au statut social inférieur sont confrontés à un animal dominant ou lorsqu'un groupe de hyènes est en situation délicate face à un autre clan de hyènes.

Les clans de hyènes tachetées sont fortement hiérarchisés. Les femelles ce quel que soit leur âge, taille et aptitude au combat sont dominantes sur tous les mâles. Ainsi la femelle la moins élevée dans la hiérarchie aura un statut social supérieur au mâle au statut social les plus élevés. Les femelles restent dans leur clan natal toutes leur vie et héritent du statut social de leur mère. Les femelles forment souvent des coalitions au sein même de leurs clans avec d'autres femelles qui leurs sont proches dans la hiérarchie afin de maintenir leur statut social. Les mâles quittent leur clan natal après avoir atteint la maturité à l'âge de 4 ans ce afin d'avoir des opportunités de se reproduire. Comme les femelles, les mâles héritent du statut social de leur mère mais le perdent lorsqu'ils rejoignent un autre clan où ils occuperont le bas de la hiérarchie. Toutefois, les mâles issus d'une femelle au statut social élevé dans leur clan natal auront tout de même un avantage dans la mesure où ils auront bénéficié d'un apport en nourriture plus riche que les autres mâles en raison de l'accès privilégié aux carcasses de leur mère. Ils seront donc vraisemblablement plus imposants et plus agressifs que les autres mâles immigrés et seront plus facilement sélectionnés par les femelles du clan d'adoption en raison de leur patrimoine génétique supérieur. Plus longtemps un mâle demeurera au sein de son clan d'adoption, le plus rapidement il grimpera dans la hiérarchie au fur et à mesure que les autres mâles plus anciens disparaissent. Un système de promotion sociale linéaire existe au sein de la hiérarchie entre mâles, les premiers arrivés ont le statut social le plus élevé. A leur arrivée, les mâles immigrants s'allient souvent avec les jeunes femelles qui rejettent les mâles plus vieux pour éviter la consanguinité.

Les femelles sont en mesure de sélectionner leurs partenaires sexuels et résister aux avances des mâles en raison non seulement de leur taille plus imposante et leur surcroît d'agressivité mais en raison également de la configuration unique de leur clitoris qui ressemble à l'organe reproducteur des mâle -ce qui a conduit au mythe que les hyènes étaient hermaphrodites- et qui empêche toute coercition des mâles sur les femelles. Les mâles sont en général très craintifs lors de l'accouplement. La supériorité physique des femelles sur les mâles et la domination qui en résulte est le résultat de beaucoup de spéculations qui n'offrent pas d'explications convaincantes à ce phénomène.

Les hyènes tachetées sont plutôt des prédateurs nocturnes mais elles peuvent être actives pendant la journée.

Comportement reproducteur : Les hyènes tachetées se reproduisent toute l'année. L'accouplement est un processus difficile à la fois pour des raisons anatomiques et sociales. En effet, les hyènes tachetées ont un clitoris qui ressemble à un faux scrotum qu'elles doivent rentrer pour permettre l'accouplement. Le pénis du mâle ne peut entrer en érection qu'après la pénétration. Le mâle doit par ailleurs se tenir sur ses pattes postérieures tout en faisant passer son bas-ventre sous le ventre de la femelle. Avant cela, il se sera adonné à une cour polie mais emplie de crainte en raison de l'agressivité et de la puissance supérieure de la femelle qui peut durer une semaine. Le mâle se tient en général à une distance respectueuse de la femelle, pénis en érection et incline la tête de manière répétée. Si la femelle, grogne ou adopte tout comportement agressif, le mâle bat en retraite. Si la femelle est réceptive, le mâle la suit en collant son museau à sa queue jusqu'à ce que la femelle accepte de s'accoupler. Pendant l'accouplement, il arrive fréquemment qu'un mâle rival essaie de perturber l'accouplement.

Les hyènes tachetées donnent en général naissance à un ou deux petits qui sont les mammifères carnivores les plus précoces puisqu'ils naissent avec les yeux ouverts et une dentition plus ou moins formée. Après une dizaine de jours suivant la naissance, les petits sont déposés dans le terrier communal qu'elles partagent avec les autres hyènes. Le terrier communal est le centre névralgique du territoire autour duquel le clan se rassemble. Les petits sont en compétition pour le lait de la femelle ce qui peut amener à des comportements fratricides. Il existe souvent un petit qui sera dominant sur l'autre surtout en période de disette ou le lait de la femelle peut être en insuffisance. Le petit dominant aura donc un accès privilégié au lait maternel et à la nourriture. Les petits sont capables de se nourrir de viande au bout de deux mois. Les petits tètent jusqu'à l'âge d'un an. Ils sont capables de chasser au bout d'un an et demi.

Ennemis et prédateurs : Le lion est l'ennemi principal de la hyène tachetée adulte et la principale cause de la mortalité chez les hyènes tachetées adultes. Malgré la puissance supérieure de ses mâchoires, une hyène tachetée ne peut rien faire face à un lion ou une lionne adulte qui font près de deux à trois fois son poids si ce n'est plus. Il suffit d'une lionne adulte pour tuer une hyène malgré la défense acharnée de cette dernière. Les hyènes tachetées ne peuvent se confronter aux lions que si elles leur sont au moins quatre fois supérieures en nombre et à condition qu'il n'y ait aucun lion mâle adulte. Les lions tuent les hyènes souvent lors de disputes autour des carcasses, les lions dépossédant les hyènes plus souvent que l'inverse ou lorsqu'une hyène s'approche trop près de lionceaux. Ils ne dévorent pas son cadavre. La concurrence des lions et des hyènes est exacerbée et ces deux espèces se détestent cordialement. Un lion peut parfois attaquer une hyène sans aucune provocation. Ces dernières sont des concurrentes directes des lions car elles chassent les mêmes proies et occupent les mêmes habitats. Les hyènes ont parfois leur revanche sur les lions et sont aussi capables en groupe de tuer une lionne isolée ou blessée voir même des jeunes lions mâles isolés ou en fin de vie.

Les crocodiles du Nil sont en dehors du lion, un des rares animaux qui peuvent s'en prendre à une hyène adulte et même la considérer comme une proie potentielle. Les hyènes tachetées sont donc prudentes aux abords des points d'eau infestés de crocodiles. Les léopards, en particulier, les grands mâles peuvent également tuer une hyène adulte à l'occasion de confrontations autour d'une proie ou tout simplement pour s'en nourrir et éliminer une concurrente. Le zoologue Théodore Bailey rapporte le cas d'un léopard mâle de taille moyenne qui avait tué deux hyènes tachetées adultes dans le Parc National du Kruger. Dans la réserve de Mala Mala en Afrique du Sud, un mâle léopard adulte avait surpris une hyène entrain de dévorer un impala et l'avait pratiquement tuée en la saisissant à la gorge. Ces cas de prédation de léopards sur des hyènes tachetées adultes restent exceptionnels. Les léopards évitent en général les hyènes tachetées surtout si elles sont en groupe et abandonnent leur proie même face à une hyène tachetée solitaire pour éviter les blessures potentielles. Lorsqu'une hyène tachetée solitaire rencontre un léopard et qu'il n'existe aucun prétexte à la confrontation comme la nourriture ou la défense des petits, les deux espèces s'ignorent et restent à distance respectueuse. De force plus ou mons équivalente, elles n'ont rien à gagner à un affrontement dont l'issue pourrait s'avérer hasardeuse pour les deux parties. Les hyènes tachetées en groupe dominent en revanche invariablement les léopards. Les léopards s'en prennent en revanche aux jeunes hyènes tachetées et les transportent dans les arbres comme s'ils s'agissaient de simples proies de même que les hyènes tuent également des jeunes léopards.  Parmi les prédateurs occasionnels de la hyène tachetée figurent aussi le python de Seba. Il existe en effet une vidéo sur Youtube d'un python maitrisant une hyène tachetée adulte pour la dévorer. Comme pour le léopard, le rapport de force peut s'inverser, une hyène tachetée ou à fortiori un groupe de hyènes tachetées peuvent également s'attaquer et dévorer un python notamment lorsqu'il est en train d'ingurgiter une proie.

Meilleurs endroits pour l'observer : Les hyènes tachetées sont parmi les prédateurs les plus communs de la savane africaine. Elles se rencontrent fréquemment dans la plupart des grands parcs nationaux d'Afrique orientale et australe et même en dehors. Le cratère du Ngorongoro est probablement l'endroit où les densités de hyènes tachetées sont les plus fortes suivi par l'écosystème du Mara-Serengeti au Kenya-Tanzanie. Elle est également commune dans la réserve de Savuti au et dans le delta de l'Okavango au Botswana ou dans la réserve d'Etosha en Namibie. On les trouve également aux abords des villes comme à Adis Abeba et Harar en Ethiopie.